Véniel

Adjectif

En théologie, en parlant d’un péché, qui peut être pardonné (par opposition à un péché mortel).

Par exemple : « Le péché véniel ne fait pas perdre l’absolution; un acte fervent de contrition en efface la souillure et permet d’approcher de la sainte table; mais si le péché est mortel, il faut ou s’abstenir, ou commettre un sacrilège. » (George Sand, Histoire de ma vie, tome 3, 1855, page 229)

Par extension, en langage littéraire, qui a peu de gravité, qui est facilement pardonnable (anodin, bénin, excusable).

Par exemple : « Aussi loin qu’on se reporte dans l’histoire (…) tout nous démontre qu’un larcin véniel, et surtout d’aliments mesquins, tels que croûtes, jambon ou fromage, attire sur son auteur, immanquablement, l’opprobre formelle, les reniements catégoriques de la communauté. » (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, 1932, page 85)

Étymologie :

Du latin ecclésiastique venialis (« pardonnable »), dérivé du latin venia (« pardon »).

Sources :

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